A l’heure de l’Obamamania » déferlante sur nos médias et dans tous les cercles où il est de bon ton d’en commenter ses effets, voir le « miracle », une petite tentative pour interpréter et commenter à l’aulne planétaire le déroulement du congrès socialiste s’impose.
Alors que nombre de « bons penseurs » s’extasient sur la capacité du Parti démocrate américain à organiser et à mener à bien leur primaire, il est tout de même un tantinet curieux de voir fleurir ici et là tant de commentaires désobligeants, voir carrément désagréables, à la fois sur l’ampleur des débats interne au PS, mais aussi sur l’innovation qui a consisté à mettre en scène Ségolène Royal au rassemblement du Zénith. !
Il est clair que ce qui est admirable outre atlantique n’est pas de bon ton dans l’hexagone.
Alors que les socialistes débattent autour de motions associées à de fortes personnalités (de qualité et d’expérience, quelque soit le jugement personnel) et structurées politiquement, ce débat là devient soudainement sous nos latitudes « une foire d’empoigne ».
Alors que tous les congrès fédéraux (je reviens de celui de Paris) appellent de leur vœux une rénovation du PS, sa nécessaire ouverture sur la société civile, la transformation de son organisation, les militants regroupés autour de S. Royale, G. Collomb, F. Rebsamen, J. Dray, V. Peillon et d’autres réclament un principe d’adhésion simple et non excluant à 20 € et une désignation pour les prochaines présidentielles sur le mode des primaires à l’américaine., qu’ils posent la question d’un front uni de toute la gauche ouvert à la discussion avec le modem si nécessaire. Ainsi ils accumuleraient aux « Ouïes dires » des amis de B. Delanoë et de Martien Aubry des points de clivages forts et rejetés massivement par ceux-ci.
Alors qu’ils le disent hauts et forts !
Mais c’est à ne rien y comprendre, sauf à constater que les amis de F. Hollande et B. Delanoë revendiquent fermement le maintien de leurs pratiques d’un parti politique structuré autour de professionnels de la politique, de permanents, d’élus, bref en un mot un parti de notables.
Modèle dont on voit bien que les votes obtenus par certaines motions (Celle de S. Royal et B. Hamon) qu’il est rejeté par une majorité de militants.
Mieux encore ce modèle a fait « patouiller » le PS à toutes les élections à enjeux nationaux (Présidentielles et législatives) et que pour autant ce même parti a démontré sa capacité à convaincre lorsqu’il s’ancre sur le terroir et les réalités, en remportant massivement toutes les élections locales (régionales, cantonales et municipales).
Enfin que dire de ce triste spectacle organisé par le « fantôme » de L. Jospin (qui n’a pas jugé bon de voter pour ce congrès) du Tout Sauf Ségolène Royal !
Il semble que le week end prochain où tout peut basculer deux hypothèses s’ouvrent.
La première, les éléphants se ressaisissent et acceptent le leadership de S. Royal qu’elle devienne premier secrétaire ou pas, que tous les talents et les idées portées par les uns et les autres, n’en déplaisent à l’UMP, fassent corps pour résoudre la crise économique, et sociale.par la formalisation de propositions claires et ancrées à gauche.
La deuxième hypothèse, désastreuse, consisterait à ériger un mur d’airain contre S. Royal et tout ce qu’elle représente, afin de conserver (c’est le mot juste) un PS aux mains des femmes et des hommes qui n’ont pas fait preuve de leurs compétence à rénover les modes de fonctionnement du PS. Ceci avec le risque d’amplifier le phénomène de départs annoncé par J.L. Mélenchon et M. Dolez. Voire la tentation pour S. Royal d’en faire autant et avec le gros de ses troupes et de créer un énième parti de gauche.
Ceci serait pour le moins incroyable, car tous ces beaux esprits qui sont allés ensemble sur les bancs d’écoles prestigieuses savent tous que le système électoral de la VIème république aux Présidentielles (puis aux législatives) s’articule autour de :
- un parti (à droite comme à gauche) fort, puissant, uni autour de 25 à 30 % des voix)
- et autour de ce parti un fort mouvement de rassemblement qui brasse à la fois les petits partis satellites mais aussi la société civile à travers ses syndicats et ses associations.
Les indications données par le congrès de la fédération de Paris, une des plus puissante,, indique que les partisans vétérans du Tout Sauf Ségolène sont décidé à la politique du pire pour ne rien lâcher sur tout ce qu’ils tiennent : les sections, les fédérations ,les places d’élus etc….
Verdict ces jours-ci et au plus tard le week end prochain.
Alors que nombre de « bons penseurs » s’extasient sur la capacité du Parti démocrate américain à organiser et à mener à bien leur primaire, il est tout de même un tantinet curieux de voir fleurir ici et là tant de commentaires désobligeants, voir carrément désagréables, à la fois sur l’ampleur des débats interne au PS, mais aussi sur l’innovation qui a consisté à mettre en scène Ségolène Royal au rassemblement du Zénith. !
Il est clair que ce qui est admirable outre atlantique n’est pas de bon ton dans l’hexagone.
Alors que les socialistes débattent autour de motions associées à de fortes personnalités (de qualité et d’expérience, quelque soit le jugement personnel) et structurées politiquement, ce débat là devient soudainement sous nos latitudes « une foire d’empoigne ».
Alors que tous les congrès fédéraux (je reviens de celui de Paris) appellent de leur vœux une rénovation du PS, sa nécessaire ouverture sur la société civile, la transformation de son organisation, les militants regroupés autour de S. Royale, G. Collomb, F. Rebsamen, J. Dray, V. Peillon et d’autres réclament un principe d’adhésion simple et non excluant à 20 € et une désignation pour les prochaines présidentielles sur le mode des primaires à l’américaine., qu’ils posent la question d’un front uni de toute la gauche ouvert à la discussion avec le modem si nécessaire. Ainsi ils accumuleraient aux « Ouïes dires » des amis de B. Delanoë et de Martien Aubry des points de clivages forts et rejetés massivement par ceux-ci.
Alors qu’ils le disent hauts et forts !
Mais c’est à ne rien y comprendre, sauf à constater que les amis de F. Hollande et B. Delanoë revendiquent fermement le maintien de leurs pratiques d’un parti politique structuré autour de professionnels de la politique, de permanents, d’élus, bref en un mot un parti de notables.
Modèle dont on voit bien que les votes obtenus par certaines motions (Celle de S. Royal et B. Hamon) qu’il est rejeté par une majorité de militants.
Mieux encore ce modèle a fait « patouiller » le PS à toutes les élections à enjeux nationaux (Présidentielles et législatives) et que pour autant ce même parti a démontré sa capacité à convaincre lorsqu’il s’ancre sur le terroir et les réalités, en remportant massivement toutes les élections locales (régionales, cantonales et municipales).
Enfin que dire de ce triste spectacle organisé par le « fantôme » de L. Jospin (qui n’a pas jugé bon de voter pour ce congrès) du Tout Sauf Ségolène Royal !
Il semble que le week end prochain où tout peut basculer deux hypothèses s’ouvrent.
La première, les éléphants se ressaisissent et acceptent le leadership de S. Royal qu’elle devienne premier secrétaire ou pas, que tous les talents et les idées portées par les uns et les autres, n’en déplaisent à l’UMP, fassent corps pour résoudre la crise économique, et sociale.par la formalisation de propositions claires et ancrées à gauche.
La deuxième hypothèse, désastreuse, consisterait à ériger un mur d’airain contre S. Royal et tout ce qu’elle représente, afin de conserver (c’est le mot juste) un PS aux mains des femmes et des hommes qui n’ont pas fait preuve de leurs compétence à rénover les modes de fonctionnement du PS. Ceci avec le risque d’amplifier le phénomène de départs annoncé par J.L. Mélenchon et M. Dolez. Voire la tentation pour S. Royal d’en faire autant et avec le gros de ses troupes et de créer un énième parti de gauche.
Ceci serait pour le moins incroyable, car tous ces beaux esprits qui sont allés ensemble sur les bancs d’écoles prestigieuses savent tous que le système électoral de la VIème république aux Présidentielles (puis aux législatives) s’articule autour de :
- un parti (à droite comme à gauche) fort, puissant, uni autour de 25 à 30 % des voix)
- et autour de ce parti un fort mouvement de rassemblement qui brasse à la fois les petits partis satellites mais aussi la société civile à travers ses syndicats et ses associations.
Les indications données par le congrès de la fédération de Paris, une des plus puissante,, indique que les partisans vétérans du Tout Sauf Ségolène sont décidé à la politique du pire pour ne rien lâcher sur tout ce qu’ils tiennent : les sections, les fédérations ,les places d’élus etc….
Verdict ces jours-ci et au plus tard le week end prochain.
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